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Crise en RDC : Kigali rejette les accusations de l’ONU

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Le gouvernement rwandais a fermement rejeté les accusations de soutien au groupe rebelle M23 en République démocratique du Congo (RDC), dénonçant des rapports « biaisés » de l’ONU et pointant du doigt une « coalition internationale » alignée sur Kinshasa.

Kigali défie l’ONU et ses détracteurs

« Nous avons déjà contesté ces rapports à plusieurs reprises. L’ONU n’a pas le monopole de la vérité », a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, lors d’une interview à la chaîne suisse RTS, mardi. Il accuse la RDC de chercher à déstabiliser le Rwanda et affirme que le président Félix Tshisekedi a mis en place une « coalition internationale » composée de soldats burundais, d’unités d’Afrique australe et même de mercenaires européens.

Un rejet des sanctions internationales

Face aux pressions diplomatiques croissantes, Kigali reste inflexible. « Nous ne craignons ni l’isolement ni les sanctions. Notre priorité est la défense de notre pays et de notre population », a assuré le ministre rwandais, insistant sur la capacité du Rwanda à assurer sa propre sécurité.

Selon Olivier Nduhungirehe, le M23 est un mouvement issu d’une communauté congolaise d’origine rwandaise, héritage de l’histoire coloniale, et non une force soutenue par Kigali. Il a également annoncé qu’une réunion entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays concernés se tiendra prochainement pour définir une feuille de route en vue de relancer les négociations entre le M23 et le gouvernement congolais.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes, marqué par des sanctions britanniques contre le Rwanda, des mesures punitives des États-Unis visant un haut responsable rwandais et des appels de l’Union européenne au retrait des troupes rwandaises de la RDC.




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