BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / A la Une / Crise énergétique au Ghana : une bombe à retardement

Crise énergétique au Ghana : une bombe à retardement

Partagez ceci :

Malgré d’importantes ressources hydroélectriques et pétrogazières, le secteur énergétique ghanéen est plongé dans une crise financière profonde qui menace sa pérennité. Le ministre des Finances, Cassiel Ato Forson, a tiré la sonnette d’alarme, exprimant une vive inquiétude face à l’impact croissant de ce secteur déficitaire sur les finances publiques.

Des pertes colossales qui pèsent sur l’économie

Selon le ministre, les pertes annuelles du secteur énergétique dépassent trois milliards de dollars, un chiffre supérieur au budget d’investissement national, soulignant l’ampleur du déséquilibre. Ces pertes trouvent leur origine dans des faiblesses structurelles majeures : coûts d’approvisionnement élevés, qualité de service instable et coupures d’électricité fréquentes. Ces dysfonctionnements pèsent lourdement sur les ménages et les entreprises, freinant la productivité et dissuadant les investisseurs.

Réformes urgentes pour un secteur en crise

Face à ce contexte alarmant, Cassiel Ato Forson plaide pour une réforme en profondeur du secteur énergétique. « Le temps presse. Nous devons agir sans délai pour éviter des dommages irréversibles à notre économie et améliorer le quotidien des Ghanéens », a-t-il affirmé.

Le gouvernement mise notamment sur le Ghana Energy Compact, soutenu par la Banque mondiale, pour restructurer le secteur. Ce programme prévoit des mesures concrètes pour renforcer l’efficacité, réduire les pertes et améliorer l’attractivité pour les investisseurs. Le ministre propose également une nouvelle législation favorisant la concurrence dans la production d’électricité, afin de stimuler les performances et attirer des capitaux privés.

Un enjeu majeur pour la croissance

Stabiliser et moderniser le secteur énergétique est devenu un levier stratégique pour relancer la croissance, estimée à 4,3 % en 2025 selon la Banque africaine de développement. En remettant l’énergie au cœur du développement, le Ghana espère restaurer la confiance des investisseurs et offrir un environnement économique plus résilient à sa population.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »