Arrêtés à Nakuru, dans le centre du pays, en possession de 5 000 fourmis vivantes dans des tubes à essai, quatre personnes dont deux adolescents belges ont été condamnées ce mercredi 7 mai pour possession illégale et trafic présumé de faune sauvage. Au Kenya, les animaux sauvages sont strictement protégés.
Un tribunal kényan condamne les quatre trafiquants à un an de prison ou à payer une amende d’un million de shillings (soit 7740 dollars) pour avoir tenté de faire sortir clandestinement des fourmis « Messor cephalotes » du pays.
Caractérisée par ses couleurs vives et sa grande taille de 2,4 cm, cette espèce de fourmis est très recherchée par des collectionneurs en Europe et en Asie. Selon un document judiciaire, la valeur marchande est estimée à environ 7.700 dollars.
Le Kenyan Wildlife Service (KWS), l’agence nationale de conservation, a porté plainte contre les quatre individus, affirmant qu’il s’agissait non seulement d’un « crime contre la faune sauvage, mais aussi d’un acte de biopiraterie ».
Au Kenya, posséder un spécimen sans permis est passible d’une amende de 8 700 euros ou de cinq ans de prison.