Le bilan officiel du déraillement du train sur l’axe Yaoundé-Douala, s’est alourdi. On parle de 79 morts et plus de 600 blessés.
Les premiers éléments d’une indépendante diligentée pour déterminer les causes du drame, révèlent un excès de vitesse. « Le train circulait à une vitesse excessive », a fait savoir un haut responsable de l’entreprise française Bolloré.
« Dans les zones de ralentissement, dans les zones de gare, en général les limitations de vitesse sont aux alentours de 40-50 km/h selon les zones. Et la vitesse de circulation du train sur le parcours normal est selon les séquences de 80-90 km/h », a précisé M. Eric Melet, président de Bolloré Africa Railways.
« Or, on a des éléments qui semblent montrer que le train en approche était à une vitesse de l’ordre de 80-90 km/h dans des zones où il aurait dû être à des vitesses beaucoup plus basses », a-t-il soutenu.
De ce point de vue, ce haut responsable de Bolloré écarte la thèse de surcharge du train, évoquée juste après son déraillement.
« Rien ne permet de dire aujourd’hui que l’on était en surcapacité, par contre toutes les places étaient occupées, assises et debout », souligne M. Eric Melet
Une enquête judiciaire conjointe police-gendarmerie a été ouverte pour situer les responsabilités. L’enquête est conduite par le directeur de la police judiciaire et le chef de service central des recherches judiciaires (gendarmerie).
A noter qu’environ 1 300 personnes étaient à bord de ce train de neuf voitures, auxquelles avaient été ajoutés huit wagons en raison de la paralysie du trafic routier.