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De l’ouverture des bureaux de votes jusqu’au dépouillement, il n’y aura pas de reportages, de photos, ni de journalistes présents sur le terrain, au niveau des médias privés.
Au Tchad, après des semaines de brouille avec la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (Hama), les médias privés ont collectivement annoncé le boycott de la couverture des élections législatives, provinciales et communales.
Lesquelles ont démarré, samedi 28 décembre, avec le vote des militaires, des nomades et de la diaspora.
Brandie depuis plusieurs jours, la menace de nombreux médias privés sera mise à exécution ce dimanche, rapporte RFI.
Plusieurs syndicats et patronats des médias privés réclament le versement de leurs subventions annuelles, mais aussi celle prévue par la loi pour les aider à couvrir les élections.
Ils expliquent que les coûts de déplacement sont élevés dans le pays et sans ces subventions, ils ne peuvent assurer une couverture décente à ces élections et donc veiller au bon déroulement du scrutin comme le veut l’usage.
Côté gouvernement, le porte-parole relève tout de même que la presse privée devrait avoir les moyens de ses ambitions, car « dépendre des subventions pour travailler n’est pas un comportement qui favorise son indépendance et son objectivité ».
