Presque 22 000 migrants ont été interceptés en Méditerranée et ramenés de force en Libye au cours de l’année dernière, indique l’Organisation internationale des migrations.
Les gardes-côtes libyens ont arrêté 21 700 exilés ramenés contre leur gré en Libye. Ils se retrouvent généralement en prison où ils sont soumis à des traitements inhumains (tortures, passages à tabac, humiliations, viols, voire assassinats).
Des ONG de défense des droits de l’Homme ne cessent de dénoncer un accord signé en 2017 entre la Libye et l’Italie soutenue par Bruxelles qui accorde aux autorités libyennes la charge de la coordination des sauvetages au large de leurs côtes.