Africa Top Success Ils font l'Afrique
La température dans la ville de Kayes, à l’Ouest du Mali près de la frontière avec le Sénégal, a avoisiné cette semaine les 50°C. Jamais, un tel niveau de chaleur n’avait été atteint au Mali, quelle que soit la période de l’année. Il s’agirait du jour le plus chaud de l’histoire africaine enregistré en ce mois d’avril, selon des météorologues. Le précédent record datait de 1988 et s’était produit dans la ville de Gao, dans le centre du pays, où il y avait fait 48,2°C.
La vie quotidienne des habitants de Kayes et des régions environnantes a été bouleversée par ce pic de chaleur alors que les ressources en eau se raréfient, les récoltes sont menacées et les infrastructures sont confrontées à un climat de plus en plus hostile.
Les autorités maliennes ont donc décidé ce jeudi de raccourcir et de changer les horaires des cours pour les élèves de primaire. En plein mois de ramadan, les personnes âgées et les enfants sont les principales personnes à risque menacées par la déshydratation. Par ailleurs, les coupures d’électricité ne sont pas pour faciliter les choses.
Le gouvernement du Mali à travers l’Agence nationale de la météorologie a dès lundi recommandé « d’éviter si possible les activités physiques au soleil et de boire 1,5 litres d’eau par jour ».
Depuis plusieurs semaines, plusieurs régions d’Afrique sont confrontées à une canicule sans précédent. De jour comme de nuit, les vagues de chaleur atteignent leur paroxysme et la situation devient de plus en plus inquiétante.
Selon les données des stations météorologiques les plus fiables sur le continent, la température de 48,5°C constitue un record mensuel absolu en ce mois d’avril pour toute l’Afrique.
Bien que l’Afrique soit connue pour son climat particulièrement chaud, ces températures extrêmes pour l’être humain constituent un événement météorologique d’une ampleur particulière qui interroge sur les conséquences des changements climatiques.
