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Erik Aliana : ambassadeur d’une musique traditionnelle africaine !

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«Je me bats pour faire connaître un patrimoine que je sais fragile, tant il a dû subir nombre de brassages, de mélanges et parfois de compromissions ! »

Erik Aliana sort son nouvel album, Just My Land, un hymne à son pays natal, le Cameroun. Onze titres que l’on écoute sans se lasser. Plus que jamais il se veut l’ambassadeur de la musique traditionnelle africaine : «En explorant les »polyrythmies pygmées, par exemple, je clame ma filiation et mon attachement à ce peuple, et j’exprime à ma manière la nécessité de valoriser leur contribution à l’histoire de l’humanité»

Just my land, est le deuxième album de l’artiste paru chez Buda après le premier, donc, Songs from Badissa.

Erik Aliana est né à Yaoundé en 1973. Il est le fils d’enseignants originaires de badissa dans le Mbam et Kim, région situé au centre du Cameroun.

A sept ans, ses parents lui offrent sa première, et il commence à jouer avec desil se produit au sein de petites formations. En 1995, il fait ses premiers shows dans son cabaret

En 1999,il commence à écrire ses propres compositions et crée son groupe’le Korongo’,du nom de la petite guitare traditionnelle des O’sananga son ethnie d’origine (connue aussi sous le nom de Mvet) qui deviendra Korongo jam, les’jammeurs,ceux qui’jamment’

Erik aliana joue plusieurs instruments ; batterie, percussions, guitare, flute Mvet etc…

Il a débuté sa carrière il y a une dizaine d’années avec le « Korongo Jam.
Erik Aliana ne s’en cache pas : il veut créer une musique «authentiquement africaine : «C’est pour cela que je chante principalement dans les langues de mon pays, c’est aussi pour cela que je m’exprime comme s’expriment les sages et les anciens de chez nous, avec leur style ampoulé, leur grammaire si particulière ».

La notoriété d’Erik Aliana dépasse le Continent. Dès 2013, il a été la révélation du festival Musiques métisses d’Angoulême en France. Il s’est aussi produit au Japon, en Corée et aux Etats-Unis.
« Que chacun, quand il écoute ma musique, se sente concerné par une certaine Afrique poétique et belle ou alors un Cameroun de rêve. Que ma musique les aide à construire un imaginaire merveilleux et qu’au delà du côté dansant de la musique, se dégage aussi de l’intelligence, de la beauté, l’ancestralité et la puissance de notre culture qui doit résister à l’occidentalisation du monde. »

Erika Aliaba est aussi professeur de musique, mais il veut vraiment se consacrer à la musique : «  Je suis professeur de chant en musiques actuelles, certifié depuis un an, mais j’y consacre seulement 5% de mon temps pour le moment. Il est important, par ce moyen ou par un autre, de faire connaître la musique camerounaise qui n’est pas suffisamment représentée à l’étranger. »

Son facebook – Ici

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