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Samuel Fosso : le photographe africain mondialement connu

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Samuel Fosso est né à Kumba, près de la frontière nigérienne, en 1962.

Ce photographe camerounais s’est fait connaitre en Afrique et dans le monde entier à travers ses auto-portraits.

Il s’est fait un nom lors des premières Rencontres africaines de la photographie de Bamako en 1994. L’exposition d’art contemporain Africa Remix qui s’est tenue au Centre Pompidou en 2005 a contribué à le rendre célèbre en dehors du continent.  En 2008, il a exposé aux Rencontres d’Arles.

Il aime consacrer son oeuvre aux grandes figures africaines et aux militants des droits civiques.
Il vit aujourd’hui à Bangui, en République centrafricaine.

Sa vie n’a pas été facile. Samuel Fosso n’a aucune photo de son enfance, mais il en garde des images de terreur et de violence.  Celles de la guerre du Biafra, qui a fait près d’un million de morts, lors de la sécession de cette province du sud-est du Nigeria, entre 1967 et 1970.

A 5 ans, il se retrouve orphelin de mère, et il trouve refuge dans la forêt, avec ses grands-parents, tous deux igbo, l’ethnie au centre de la guerre du Biafra. « Dieu merci, j’ai une constitution solide »

Samuel est un miraculé : de toute sa famille, il est le seul enfant de son âge à avoir survécu. Mais il n’a rien oublié du cauchemar de son enfance.

A dix ans, Samuel quitte Ebunwana Edda, son village nigérian, et ses grands-parents, pour aller travailler dans la cordonnerie de son oncle, dans la capitale centrafricaine.

A 13 ans,  en 1975, il y ouvre son premier studio photo, avec pour devise: « Avec Studio National, vous serez beau, chic, délicat et facile à reconnaître ». Le soir, il se laisse mitrailler avec les fins de pellicule de ses clients… Déjà à cette époque, Samuel, selon son agent ne laissait rien au hasard, « ni le maquillage, ni les costumes, ni l’éclairage… »

Samuel Fosso aime l’art, les artistes et il adore les imiter.

En se photographiant, il pense souvent à sa grand-mère maternelle, restée au Nigeria, qui lui a répété sans cesse dans son enfance qu’il était « le plus beau du village ».

En 1993, le photographe français Bernard Descamps, à la recherche de talents à exposer lors des premières Rencontres Photographiques de Bamako, le rencontre dans son studio de Bangui, rebaptisé « Convenance ». Il craque. Samuel mérite d’être connu en dehors de son pays d’adoption et du continent. Sa belle aventure continue.

L’oeuvre de Samuel Fosso est mondialement reconnu. Ses photos ont été exposées à Londres, du Centre Georges Pompidou, au musée du Quai Branly, à Paris et dans bien d’autres lieux et galeries prestigieux.

Le milliardaire africain, Sindika Dokolo, grand collectionneur d’art contemporain africain, lui a acheté trois séries d’autoportraits. Ses photos peuvent valoir 100.000 euros l’unité !

Malgré son succès,  Samuel Fosso est resté fidèle à son studio « Convenance » du quartier Miskine de Bangui.  « C’est là-bas que j’ai mes habitudes ».

Là avec son épouse Nenna et leurs quatre fils, il nourrit bien d’autres projets à l’ère du numérique…

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