Aux Etats-Unis, Donald Trump remet de l’huile sur le feu de la contestation. Le président américain, a ordonné dimanche 15 juin, de nouvelles opérations anti-migrants dans les principales cités démocrates en vue « du plus grand programme d’expulsions de l’histoire ».
« Nous devons redoubler d’efforts pour arrêter et expulser les étrangers illégaux des plus grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York, où des millions d’étrangers illégaux habitent », a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social.
Pour obéir à l’obsession présidentielle d’imposer coûte que coûte le « plus grand programme d’expulsions massives de l’histoire », les autorités migratoires multiplient les coups de filets de plus en plus larges, et arrêtent parfois des personnes totalement en règle, sur un simple délit de faciès.
Elles sont poussées par une véritable politique du chiffre, portée par l’idéologue en chef de la Maison Blanche, le conseiller Stephen Miller, qui réclame un quota quasiment intenable de 3 000 arrestations par jour.