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Les portes du consulat de France au Niger demeurent fermées. Une situation due du coup d’État militaire du 26 juillet dernier, et qui paralyse près de 450 étudiants nigériens admis et inscrits dans les universités françaises et dans les écoles privées.
Des valises déjà bouclées avec des frais à la clé…A l’approche de la rentrée, renseigne RFI, ces derniers sont dans une impasse, sans savoir s’ils vont pouvoir venir.
Et sans aucune date de réouverture prévue, souligne notre source, plus aucun dossier de demande de visas n’est traité.
Face à cette situation, l’inquiétude et le stress gagnent ces étudiants qui n’ont plus de mots pour exprimer leur désarroi.
Dans l’urgence, ils se sont regroupés au sein du Collectif des étudiants admis aux universités françaises.
L’objectif : tenter de trouver des solutions aussi bien du côté des autorités françaises que nigériennes.
« La situation n’est pas tenable, on ne peut pas laisser ces étudiants dans le doute et dire que le consulat est fermé jusqu’à nouvel ordre, c’est insupportable. », explique pour sa part, Adam Oumarou, président du Conseil des Nigériens de France.
Avec son association, il frappe à toutes les portes à la recherche de solutions. Il y a une piste intéressante : « Si les autorités françaises l’acceptent, il s’agit de pouvoir transférer les dossiers de ces étudiants dans un pays limitrophe, le Bénin par exemple, ou ailleurs. »
« Entre les frais de scolarité que certains ont déjà dû régler en avance, le billet d’avion, les assurances ou l’hébergement, les parents ont déjà fait des dépenses pour assurer les études de leurs enfants. Tous veulent rester optimistes, ils se débattent, alertent les médias et ils gardent espoir. Car, pour eux, il est hors de question de sacrifier leur année universitaire », rapporte RFI.
