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France's former prime minister and member of the right-wing UMP party Francois Fillon poses on November 9, 2014 prior to speaking during the evening news on French private channel TF1 at their Boulogne-Billancourt studios, outside Paris. France's former prime minister Francois Fillon complained on November 9 of a "plot" against him, amid media revelations he sought to interfere in legal procedures against Nicolas Sarkozy, a rival in the right-wing opposition. AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

François Fillon présente « ses excuses » aux Français

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France's former prime minister and member of the right-wing UMP party Francois Fillon poses on November 9, 2014 prior to speaking during the evening news on French private channel TF1 at their Boulogne-Billancourt studios, outside Paris. France's former prime minister Francois Fillon complained on November 9 of a "plot" against him, amid media revelations he sought to interfere in legal procedures against Nicolas Sarkozy, a rival in the right-wing opposition. AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

(BBC Afrique) – Le candidat de la droite à la présidentielle française François Fillon, englué dans des soupçons d’emploi fictif de sa famille, a reconnu lundi avoir commis une « erreur » en embauchant sa femme et ses enfants comme collaborateurs parlementaires, et a présenté ses « excuses » aux Français.

Il a toutefois répété que le salaire de sa femme Penelope « était parfaitement justifié », et que « tous les faits évoqués (étaient) légaux et transparents », lors d’une conférence de presse.

Selon lui, le parlementaire est le seul maître du recrutement du niveau de salaire dans la limite de l’enveloppe donnée à cet effet, du contenu du travail, du lieu de travail et des horaires.

« J’ai pris cette accusation comme un coup de poing à l’estomac, j’ai mis du temps à réagir, à mesurer que le ciel m’était tombé sur la tête », a expliqué le candidat LR.

Il considère depuis lundi qu’il y a « des pratiques dans la vie politique qui ne sont plus acceptables » aux yeux des Français.

François Fillon s’est également dit victime d’un lynchage médiatique.

« Aucun d’entre vous n’a de réflexion sur la semaine qui vient de se passer. On m’a lynché, assassiné médiatiquement… Je pense que cela pose un problème, et même un problème pour la démocratie », a-t-il déclaré aux journalistes.




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