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©Francois Lafite/Wostok Press France, Paris 08/04/2014 Le President de la Republique Francois Hollande recoit le President de la Republique du Gabon Ali BONGO au Palais de l Elysee. France s president Francois Hollande welcomes Gabon s president Ali BONGO at the Elysee presidential palace.

Gabon : Ali Bongo serait-il lâché par ses pairs ?

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©Francois Lafite/Wostok Press France, Paris 08/04/2014 Le President de la Republique Francois Hollande recoit le President de la Republique du Gabon Ali BONGO au Palais de l Elysee. France s president Francois Hollande welcomes Gabon s president Ali BONGO at the Elysee presidential palace.Ali Bongo Ondimba est réinvesti pour un nouveau septennat à la tête du Gabon, et ce depuis hier mercredi. Un fait marquant de la cérémonie d’investiture : très peu de chefs d’Etat ont pris part à la prestation de serment du président réélu avec 50,66 % des voix contre 47,24% pour l’opposant Jean Ping.

Même la France a brillé par son absence à cette cérémonie qui a enregistré la présence de quatre présidents africains dont le Mali, le Niger, le Togo et Sao Tomé.

Les grands voisins que sont le Cameroun et le Congo n’ont pas été aperçus parmi les centaines de personnalités présentes à cette manifestation d’envergure nationale.

Considéré comme un allié de taille d’Ali Bongo, le Roi Mohamed VI du Maroc s’est fait représenter pour sa part, par son Premier ministre.

A cela, s’ajoute le peu de lettres de félicitation reçues par le président gabonais de la part de ses homologues africains et de part le monde.

Après la validation de la réélection d’Ali Bongo par la Cour Constitutionnelle, la France et les États-Unis avaient juste indiqué  qu’ils avaient « pris acte ».

Autant d’arguments qui relancent le débat sur la réélection « contestée » de Bongo fils. Et cette absence de la France soulève bien des interrogations et pourrait avoir des conséquences sur les relations futures entre Libreville et Paris.

Se prononçant sur le processus électoral au Gabon, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a déclaré en ces termes : « les doutes ne sont pas levés sur les conditions de la réélection d’Ali Bongo ». Une déclaration « sèche » avec des mots bien pesés, pour des observateurs qui font une bonne lecture de la situation sociopolitique du Gabon.

Pour Federica Mogherini, une haute représentante de l’UE, « la confiance du peuple gabonais concernant l’intégrité du processus électoral peut, légitimement, être mis en doute. Ce n’est pas à nous de dire qui a gagné. Mais ce qui s’est passé au Gabon est très grave et n’est pas dans la tradition du Gabon. C’est au président de trouver une issue et de faire des ouvertures ».

Réagissant notamment sur l’absence de la France aux cotés d’Ali Bongo, le ministre gabonais de la Communication Alain-Claude Bilie By Nzé, a laissé entendre ceci: « Que la France vienne ou non, cela n’a aucune importance. Elle n’a plus de diplomatie. Elle est collée à l’Union européenne ».




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