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Au lendemain de la nomination d’un gouvernement de transition, le général Brice Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo fin août, a nommé lundi à la tête des deux chambres d’un futur Parlement de transition des ténors de l’ex-opposition mais aussi d’anciens caciques du régime du président déchu.
Le poste de chef de gouvernement confié à Raymond Ndong Sima, un ténor de l’ex-opposition, l’équipe est composée d’anciens caciques du régime d’Ali Bongo, d’opposants, de membres de la société civile et de militaires.
Dans cet élan de rendre le pouvoir aux civils, le nouvel homme fort du Gabon a réédité l’exploit, dans les bureaux des futurs Assemblée nationale et Sénat de transition, dont il doit ensuite nommer les 70 et 50 parlementaires respectivement.
La présidente du Sénat de transition est Paulette Missambo, l’une des principales figures de l’opposition à Ali Bongo pour la présidentielle de 2023, présidente du parti Union nationale (UN), selon un décret du général Oligui lu à la télévision publique.
Le président de l’Assemblée nationale de transition est Jean-François Ndongou, plusieurs fois ministre d’Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, et de son père Omar Bongo Ondimba, qui dirigea avant lui le Gabon pendant 41 ans.
