Hervé Patrick Opiangah, ancien ministre des Mines et président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), reste introuvable depuis qu’il a été convoqué par la police judiciaire. Ses avocats eux-mêmes déclarent ignorer son emplacement actuel.
Une convocation ignorée
La police judiciaire avait convoqué l’ex-ministre à deux reprises la semaine dernière, suite à une plainte déposée par son beau-père. Ce dernier l’accuse de graves infractions, notamment abus sur mineure, violences, inceste, séquestration et usage de faux. Malgré ces convocations, Hervé Patrick Opiangah ne s’est pas présenté, et aucune trace de lui n’a été retrouvée depuis.
Démenti sur sa localisation
Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux suggéraient que l’ancien ministre s’était réfugié à l’ambassade des États-Unis à Libreville. Cette hypothèse a toutefois été formellement démentie par la représentation diplomatique, laissant planer le mystère sur sa localisation.
Des soupçons de manœuvres politiques
Hervé Patrick Opiangah s’était récemment illustré en s’opposant au référendum constitutionnel, appelant les Gabonais à voter « non ». Certains de ses proches estiment que cette affaire pourrait être une tentative de le discréditer politiquement.
Une affaire qui divise
Le mystère autour de la disparition de l’ancien ministre alimente les débats au Gabon, mêlant enjeux judiciaires et politiques. L’affaire reste ouverte, et les autorités poursuivent leurs recherches.