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Le Gabon dont l’économie s’est toujours basée sur le pétrole, a décidé de se lancer dans l’industrialisation du secteur forestier, suite à la chute des cours des matières premières, notamment le pétrole.
Cette nouvelle option, les autorités l’ont pensée pour pallier à l’État de crise auquel, le pays fait visiblement face. La stratégie avait déjà été planifiée par le gouvernement pour relever des défis majeurs de cet ordre.
En effet, en 2011, le Gabon avait initié la mise en place d’une zone économique s’étendant sur 1 126 hectares, dans le but de faire de l’exploitation et de l’industrialisation du bois, ce qui dépendait entièrement de l’or noir.
De ce fait, le gouvernement a mis en place, une entreprise de transformation du bois pour régulariser le secteur.
Plus loin, le président gabonais a annoncé la création d’une bourse nationale de bois qui jouera le rôle d’intermédiaire entre les clients et les fournisseurs.
Ainsi, la fluidité sera effective dans l’approvisionnement du bois aux industries et une certification du bois gabonais.
Mais le défi majeur au label bois gabonais, reste la main d’œuvre, car la capitale ne compte que 500 000 habitant et le secteur est très vaste et exigeant.
Outre cela, les écologistes du pays s’opposent à ces nouvelles dispositions face à la nature et estiment que les arbres doivent être davantage protégés pour faire face à cette industrie.
