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Alors que le PDG, l’ancien parti au pouvoir dirigé par son fils et ex-chef de l’État déchu, Ali Bongo, avait démis ce dernier de la présidence de la formation politique, et radié elle-même, Patience Dabany a décidé de poursuivre en justice, huit hauts responsables du PDG.
Dans la foulée, la Secrétaire générale Angélique Ngoma mais aussi l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, sont visés par la plainte.
Pour son avocat, Me Jean-Paul Moumbembe, ce moment l’a profondément marquée.
« Ce n’est pas un baiser de Judas, c’est un baiser de ses huit enfants. Elle a pleuré là-bas mais n’a pas voulu discuter, elle est sortie de la salle. Je l’ai reçu dans mon cabinet. C’est une mère pour moi, donc j’ai vu ma mère en larmes, j’ai dû la consoler. »
Selon la plainte, la radiation est illégale, car elle n’a pas suivi la procédure prévue.
« Madame Dabany a été radiée sans avoir été convoquée devant la commission permanente, en violation des statuts du parti. C’est pourquoi elle a estimé qu’il y a eu trouble. Qu’on la laisse tranquille, elle a été avec son défunt mari fondateur du parti. D’autant plus que jusqu’à aujourd’hui, cette décision ne lui a jamais été notifiée. Par contre, elle cause un trouble, parce que tout le monde pense que la décision est aujourd’hui exécutoire. », soutient Me Jean-Paul Moumbembe.
Au PDG, l’on martèle que Patience Dabany se trompe de cible, et que la radiation a été prononcée par la précédente équipe dirigeante.
