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Après plus d’un an et demi passés à la prison centrale de Libreville, l’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et son fils Noureddin Bongo Valentin ont été transférés à leur résidence familiale de La Sablière. Ce changement de statut, qui n’a pas encore été officialisé par les autorités, a été confirmé par plusieurs sources judiciaires et proches du dossier.
Bien qu’ils ne soient plus incarcérés, Sylvia Bongo et son fils restent soumis à une assignation à résidence, sous étroite surveillance des autorités judiciaires. Ils rejoignent ainsi l’ancien président Ali Bongo Ondimba, installé à La Sablière depuis le coup d’État du 30 août 2023.
Selon un proche du dossier interrogé par RFI, cette évolution résulte d’un accord dont les détails restent inconnus. Ce développement intervient peu après la prise de fonction du général Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de l’État, et dans un contexte où la pression internationale s’intensifie. Le 30 avril, l’Union africaine avait en effet appelé à la libération immédiate de Sylvia et Noureddin Bongo, tout en levant les sanctions imposées au Gabon à la suite du renversement du régime Bongo.
Malgré cette recommandation, leur liberté demeure partielle et encadrée. Ce placement en résidence surveillée suscite des interrogations sur l’avenir des procédures judiciaires les visant. Leur situation illustre les tensions entre exigences de justice et impératifs de stabilité politique dans un Gabon en pleine transition. La communauté internationale reste attentive à l’évolution de ce dossier sensible.
