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La police ghanéenne a arrêté des dizaines de personnes qui s’étaient rassemblées dans les rues de la capitale pour protester contre la mauvaise gestion économique du gouvernement. Les manifestants ont également exprimé leurs préoccupations concernant la gestion de l’exploitation minière illégale, une pratique préjudiciable pour l’environnement.
Les forces de l’ordre ont accusé certains manifestants d’avoir attaqué des policiers et ont promis de répondre avec fermeté à ces violences. Un porte-parole de la police a affirmé que le rassemblement était illégal et qu’il avait conduit à des affrontements.
Cependant, Democracy Hub, le groupe organisateur de la manifestation prévue pour durer trois jours, a accusé la police d’avoir orchestré une attaque contre des manifestants pacifiques.
« Nous avons contacté nos avocats pour répondre à la décision de la police. Nous appelons à la vigilance, car des arrestations arbitraires sont à prévoir », a déclaré Oliver Barker Vormaw, coordinateur de Democracy Hub.
Ces manifestations surviennent à l’approche de l’élection présidentielle de décembre, alors que la situation économique du pays préoccupe de nombreux électeurs. Le Ghana se remet progressivement d’une grave crise financière survenue en 2022, qui avait entraîné une inflation atteignant 54 %.
