En Afrique du Sud, une menace plane sur la stabilité du gouvernement d’unité nationale, mise en place après la dernière élection présidentielle. Laquelle a vu la réélection de Cyril Ramaphosa.
La pomme de discorde : une loi sur l’éducation, votée en mai 2024 par le Parlement, et que le président s’apprête à signer, ce vendredi.
Mais contre toute entente, l’Alliance démocratique de centre-droit, et son leader, l’actuel ministre de l’Agriculture, ont réaffirmé leur opposition à ce texte.
Elle évoque notamment des changements que le texte apporte sur l’autonomie des écoles publiques, qui auront moins de latitude pour choisir leur politique linguistique.
Une situation décrite comme les « premières fissures » au sein de son gouvernement d’unité nationale.
« Il n’y a aucune nécessité de menacer la stabilité du gouvernement d’unité nationale simplement parce qu’il y a une dispute autour d’une loi », assure pour sa part, le porte-parole de la présidence.
Il appelle les dirigeants des partis alliés à faire preuve de « retenue ».