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Le président français Emmanuel Macron a plaidé pour une intensification de la pression sur la Russie, estimant que Moscou ne montre aucune volonté de parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine.
Selon lui, l’objectif est de pousser le Kremlin à mettre fin aux hostilités.
« Les dernières heures ont démontré que la Russie ne souhaite pas véritablement un cessez-le-feu. Sans une pression renforcée de la part des Européens et des Américains, cette issue ne se produira pas d’elle-même », a-t-il déclaré lors de l’ouverture du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Tirana. Il faisait notamment référence à de potentielles nouvelles sanctions contre Moscou.
Le même jour, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté la communauté internationale à réagir fermement si les discussions prévues avec la Russie à Istanbul échouaient.
« Si la délégation russe se révèle être présente uniquement pour sauver les apparences et qu’aucun progrès concret n’est réalisé, alors une réponse claire devra être apportée », a-t-il averti depuis Tirana.
Il a ajouté qu’une réaction forte, y compris par le biais de sanctions, serait nécessaire, tout en déplorant que le président russe Vladimir Poutine ait, selon lui, « eu peur » de se rendre en Turquie.
Les premiers pourparlers directs entre représentants russes et ukrainiens visant à mettre un terme au conflit ont eu lieu le 16 mai à Istanbul, mais n’ont duré que moins de deux heures. Kiev a accusé Moscou d’avoir formulé des exigences territoriales jugées « inacceptables ».
En l’absence des présidents Zelensky et Poutine, les chances de réelles avancées étaient limitées. Les négociations ont réuni le ministre ukrainien de la Défense et un conseiller russe de second plan, sous l’égide de médiateurs turcs.
