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Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a révélé dimanche dernier qu’il pourrait reconsidérer sa décision de ne pas briguer un second mandat. Cette déclaration marque un changement significatif par rapport à ses précédentes affirmations selon lesquelles il ne se représenterait pas.
Lors d’une réunion du parti Madem G15, Sissoco Embalo a déclaré qu’il pourrait envisager une nouvelle candidature si ses partisans le désiraient.
« J’avais précédemment annoncé que je ne me représenterais pas, suivant les conseils de ma famille et de mon épouse. Cependant, si vous estimez que je devrais revenir sur ma décision, je suis prêt à le faire. Après tout, je suis l’un des vôtres ! », a-t-il affirmé devant des militants enthousiastes.
En février 2020, Sissoco Embalo a prêté serment pour un mandat de cinq ans. Bien que la communauté internationale ait finalement reconnu son élection, le résultat a été vivement contesté, même après son investiture.
Son principal rival, Domingos Simoes Pereira, continue de contester la légitimité de la victoire de Sissoco Embalo, qu’il juge entachée de fraude.
La Guinée-Bissau, une ancienne colonie portugaise d’environ deux millions d’habitants, reste l’un des pays les plus instables et les plus pauvres d’Afrique de l’Ouest, avec un classement préoccupant de 158e sur 180 dans l’indice de perception de la corruption 2023 de Transparency International.
