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Guinée : un Burkinabè condamné pour usurpation

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Le tribunal de première instance de Dixinn en Guinée a rendu son verdict le 9 décembre, dans l’affaire opposant le Barreau guinéen à Tracicios Napoukmopo Rachard Yaméogo, un citoyen burkinabè accusé d’exercer illégalement la profession d’avocat.

Ce dernier a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende, marquant ainsi la fin d’une affaire qui soulève des questions sur la régulation des professions juridiques en Afrique de l’Ouest.

Une reconnaissance des faits

Au départ, Yaméogo avait nié les accusations à son encontre, mais face aux preuves irréfutables fournies par le Barreau, il a été contraint de reconnaître son infraction. Le juge Mory Bayo a conclu que les éléments du dossier prouvaient clairement que l’accusé avait bien exercé illégalement la profession d’avocat, tout en se livrant à des pratiques de faux et d’usage de faux.

Une décision symbolique pour la régulation

Cette condamnation s’inscrit dans l’effort des autorités guinéennes pour lutter contre les pratiques illégales et renforcer l’intégrité du système judiciaire. Elle souligne l’importance du respect des normes et des qualifications nécessaires pour exercer des professions réglementées comme celle d’avocat.

Une question de réinsertion sociale

Au-delà de l’aspect juridique, cette affaire soulève également des interrogations sur la situation des détenus en Guinée. Yaméogo, qui a purgé six mois de détention préventive, a vu sa peine transformée en sursis, ce qui lui permet de regagner son domicile. Mais sa libération soulève la question de la réinsertion sociale des détenus et des mesures d’accompagnement à mettre en place pour leur réintégration dans la société.




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