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L’Etat congolais accuse Apple en France et aux États-Unis d’utiliser dans ses produits, des minerais de contrebande de l’est du Congo achetés via le Rwanda. Kinshasa avait déjà adressé en avril dernier, une mise en demeure à l’entreprise.
Les avocats de la RDC envisagent également des actions contre d’autres cibles internationales.
Le 25 avril dernier, des avocats de la RDC ont accusé Apple d’acheter des minerais passés en contrebande depuis l’Est instable du pays jusqu’au Rwanda voisin, où ils sont blanchis et « intégrés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ».
Basés à Paris, les avocats mandatés par la RDC et ont par ailleurs, averti la société qu’elle pourrait faire l’objet d’une action en justice, si la pratique présumée se poursuivait.
De son côté, Apple a réservé une réponse « laconique » qu’on peut considérer comme une « forme de mépris, de cynisme, d’arrogance », a notamment déclaré à la presse Me William Bourdon, l’un des avocats de la RDC.
