Duduzile Zuma-Sambudla, la fille de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, est dans le viseur de la justice sud-africaine.
Elle est accusée d’avoir incité aux violences urbaines qui ont fait 350 morts en 2021.
La députée, qui dénonce un procès politique visant à affaiblir son père, aujourd’hui à la tête du parti d’opposition MK, rejette les accusations portées contre elle.
La justice lui reproche d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour exprimer son soutien à Jacob Zuma, lors des troubles, des faits réprimés par la loi sud-africaine et pouvant être qualifiés d’actes de terrorisme.
Duduzile Zuma-Sambudla, qui bénéficie du soutien de nombreux partisans, s’est rendue d’elle-même à la police le 30 janvier dernier.
Après une première comparution, elle a été libérée sur avertissement.
L’affaire a été transférée à la Haute Cour de Durban, où elle comparaîtra le 20 mars prochain.
Les violences de juillet 2021 avaient éclaté à Johannesburg et dans la province du KwaZulu-Natal, en réaction à l’incarcération de Jacob Zuma, condamné pour avoir refusé de témoigner dans une affaire de corruption.