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John Obi Mikel a levé le voile sur une facette méconnue de Didier Drogba : l’attaquant ivoirien savait parfaitement gérer son énergie et choisissait ses matchs.
Selon l’ancien milieu de terrain nigérian, Drogba restait discret face à des équipes comme Hull City ou Stoke City, estimant que Chelsea pouvait s’imposer sans lui. Mais lorsque l’enjeu montait, tout changeait.
Drogba entamait alors une préparation minutieuse. Le staff médical était aux petits soins, répondant à ses moindres besoins. Ses coéquipiers savaient qu’une semaine particulière commençait, car l’Ivoirien voulait être au sommet de sa forme pour les grands rendez-vous.
« Le seul problème avec Didier Drogba, c’est qu’il choisissait ses matchs. Contre Hull ou Stoke, il savait qu’il n’était pas indispensable. Mais quand il s’agissait d’un grand match, il devenait une priorité absolue. On le massait, on le préparait. On lui demandait : ‘As-tu besoin de quelque chose ?’ », raconte Mikel avec humour.
Cette approche s’est révélée payante. Drogba brillait lorsqu’il le fallait, inscrivant des buts décisifs et portant Chelsea vers la victoire. Ses prestations en finale restent gravées dans les mémoires, notamment son légendaire but de la tête contre le Bayern Munich en 2012, offrant la Ligue des champions aux Blues.
Mikel ne critique pas son ancien coéquipier, il met en lumière son intelligence de jeu. Drogba savait économiser son énergie pour répondre présent au bon moment. Il n’avait pas besoin d’être au sommet chaque semaine, mais quand l’histoire s’écrivait, il en était l’un des acteurs majeurs.
Son héritage perdure aujourd’hui encore. Il incarne la capacité à faire la différence dans les moments cruciaux, une qualité propre aux plus grands champions. Grâce à cette gestion exemplaire de son corps et de son mental, Didier Drogba est devenu une légende du football mondial.
