Placé depuis lundi, en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en France, pour des soupçons d’ingérence étrangère, Kemi Seba a finalement été relâché mercredi 16 octobre, sans poursuites judiciaires.
La grade à vue de l’activiste anti-occidental béninois avait débuté lundi dans l’après-midi.
Mais le ministère public précise que « les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire ».
« Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire. », a affirmé le ministère public.
Mercredi, lors d’une conférence de presse devant les locaux de la DGSI, l’avocat de Kemi Seba, maître Juan Branco, avait estimé que les investigations pour « intelligence avec une puissance étrangère » sont rares en France, qu’elles sont dirigées essentiellement contre des fonctionnaires et des militaires.
Ce dernier dénonçait un dossier vide, sans fondements.