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Paul Mackenzie, chef de la secte kenyane Good News International, est jugé pour homicide involontaire après la mort de plus de 400 fidèles, dans ce qui est considéré comme l’une des pires tragédies sectaires de l’histoire. Accusé de meurtre, torture d’enfants, et « terrorisme », Mackenzie aurait incité ses adeptes à mourir de faim.
Déjà accusé d’homicide involontaire en janvier, Mackenzie, accompagné de plus de 90 autres suspects, a comparu devant un tribunal à Mombasa. Ce procès soulève des questions sur la surveillance insuffisante des leaders religieux au Kenya, où la foi est omniprésente.
L’affaire, qualifiée d’« unique » par le procureur Alexander Jami Yamina, implique 55 hommes et 40 femmes accusés de « terrorisme », meurtre et torture entre 2020 et 2023.
Le procès se déroule en partie à huis clos, étant donné la sensibilité des témoignages.
En réponse à cette tragédie, le président William Ruto a institué une commission pour enquêter et revoir la réglementation des organisations religieuses.
Ses conclusions ont recommandé une combinaison d’autorégulation et de supervision gouvernementale pour éviter de futures tragédies similaires.
