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La santé au Gabon : Ali Bongo veut le meilleur pour ses concitoyens

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Ali-Bongo-Ondimba-Pacte-socialLe Chef de l’État gabonais entend donner un coup d’accélérateur à la politique de santé publique dans son pays.

A l’issue d’un Conseil présidentiel sur la santé mercredi à Libreville, Ali Bongo a appelé à une «  réforme » dans le secteur.

Concrètement, il  veut créer dans son pays un « système de santé véritablement performant ».

Le premier citoyen gabonais évoque « un système qui conduit à une amélioration rapide de l’état de santé des populations vulnérables ».

« Pour mieux soigner les Gabonaises et les Gabonais, la performance va être placée au cœur du système. L’heure doit être aux bonnes pratiques gestionnaires et de fonctionnement dans le cadre d’une carte sanitaire dynamique », indique M Bongo Ondimba.

« Je veux pour mes compatriotes le meilleur de ce qui se fait, souligne le président Bongo Ondimba, quitte à recourir aux meilleurs spécialistes des quatre coins du monde », ajoute ce dernier.

« Les populations se plaignent incessamment », insiste le Président de la République. Des problèmes de moyens ? « Moi je parle de résultats ! ».

« Je veux pour mes compatriotes le meilleur de ce qui se fait, souligne le président Bongo Ondimba, quitte à recourir aux meilleurs spécialistes des quatre coins du monde », fait-il savoir.

Le groupe MSH (Massachusetts, USA), spécialiste mondialement reconnu, est ainsi chargé d’offrir une assistance technique pour la « Réforme nationale de la santé » assortie d’une « cellule d’appui et de pilotage ».

Le Président dit regretter toutefois le fait que plus de 1000 milliards F CFA dépensés ces six dernières années, n’ont conduit qu’à des résultats médiocres.

Au Gabon, l’un des points faibles de son système sanitaire est l’accès aux médicaments.

On peut constater que ces produits payés par l’Etat finissent dans les pharmacies et sont vendus dans les pays voisins comme le déplore Bongo Ondimba.

Comme information apportée, « l’Etat se dote chaque année de stocks de vaccins qui finissent par expirer sans même être utilisés, alors que la couverture vaccinale dépasse difficilement les 32% requis par l’Organisation mondiale de la santé ».

Pour la mise en place de ce système de santé performant, Ali Bongo appelé le personnel de la santé à « changer de mentalité en privilégiant les résultats et non les moyens pour y parvenir ».

 




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