La 23ème édition du festival de l’oralité qui s’est achevé samedi dans la ville de Pointe-Noire a aussi été l’occasion de promouvoir la tradition africaine à travers des contes, des légendes et des comptines.
La vile de Ponte-Noire au Congo a vibré au rythme de la 23ème édition du festival intitulée « Retour au Mbongui ». Au cours de cette édition qui a permis entre autres, de promouvoir la tradition africaine à travers des contes, des légendes et des comptines, les sapeurs ont fait le show, affichant avec fierté leur élégance.
« Les sapeurs rassemblent les cultures, ils valorisent la culture africaine et la culture occidentale pour n’en faire une. La sape c’est aussi prendre la parole, comme on peut le faire dans les contes. Notre démarche est de pérenniser les sapeurs autant que peuvent l’être les contes, en participant à ce genre d’événement », a expliqué Henri Blaise Nguebei, président des sapeurs.
La sapologie est une culture occidentale exportée par la diaspora congolaise, mais elle a des liens avec les traditions africaines, apprend-on. « Nous avons la culture qui est ancienne comme vous l’avez constaté avec ces danses traditionnelles et nous avons d’autres cultures que nous avons fabriquées de façon moderne. La Sape crée par les Congolais est aujourd’hui pratiquée dans plusieurs pays en Afrique mais la source c’est chez nous, donc pourquoi ne pas ramener cela au Bongui et qu’on en parle », a indiqué Jorus Mabiala, directeur du Festival Retour au Bongui.
Pour les visiteurs les sapeurs ont apporté leur contribution pour faire perdurer la culture africaine en voie de disparition. « Moi en partant d’ici, ce que je retiens c’est que les nôtres qui sont allés apprendre comment s’habiller chez les autres, ils ont combiné avec nos gouts à nous africains et le résultat donne ce que nous avons, la Sape. Il s’agit de perpétuer ce message-là qui ne devrait pas disparaitre pour qu’il subsiste » a commenté Celome Ngakosso, un visiteur du festival.
Essama Aloubou