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Laïla Marrakchi : la réalisatrice marocaine qui chatouille…

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Marock 2006 Real : Laïla Marrakchi Collection Christophel

Laïla Marrakchi  est née à Casablanca, le 10 décembre 1975. Elle s’apprête à sortir son nouveau film Rock the Casbah qui est sorti le 11 septembre en France et le 18 septembre au Maroc.

Laïla Marrakchi  a fait ses études en France. Elle est titulaire d’un DEA en études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris III. Elle est mariée au réalisateur Alexandre Aja (La colline a des yeux, Mirrors..), fils du cinéaste Alexandre Arcady.

Elle a réalisé son premier court métrage en 2000 avec L’Horizon perdu. On a aussi beaucoup parlé dans la foulée de ses documentaires  : Femmes en royaume chérifien et Derrière les portes du hammam en 2001.

En 2004, elle réalise son premier long métrage,  Marock, qu’elle présente au Festival de Cannes en 2005. Les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) ont appelé au boycott du film qui a fait 150 000 entrées au Maroc, autant qu’en France.

Pour elle, le cinéma est « un miroir qu’il faut brandir à la face des Marocain ». Avec Rock the Casbah, elle s’attaque à d’autres sujets sensibles : les inégalités entre hommes et femmes, l’hypocrisie sexuelle. Un film qui fera polémique, elle le sait.

Elle l’a du reste confié à Jeune Afrique : « Mon film n’est pas vraiment rock’n’roll, mais il porte lui aussi un message de liberté. Sofia, l’une des filles de la famille, qui travaille à New York, fait tout exploser lorsqu’elle rentre dans la maison familiale. Elle met le feu dans la Casbah, pas réellement bien sûr, mais de manière symbolique. Le message que porte le film est assez « bateau » pour les Occidentaux, mais pas tant que ça pour les Marocains (…)  Depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI, les femmes ont gagné des droits. Mais certains problèmes ne sont pas réglés, dont la question de l’héritage, qui reste très inégalitaire. C’est l’un des sujets abordés dans mon film. Je me suis d’ailleurs disputée à ce propos avec des acteurs masculins pendant le tournage. Les hommes héritent plus, mais sont censés « protéger » leurs femmes et leurs familles, ce qui n’est pas toujours le cas dans la réalité. (…) La situation évolue bien sûr dans les grandes villes, mais la plupart du temps, les Marocains sont condamnés à la schizophrénie. Le code pénal marocain conduit aussi à des situations sordides : je pense au suicide d’une jeune fille pour échapper à un mariage forcé avec son violeur, l’année dernière. »

Filmographie 
Courts métrages
2000 : L’Horizon perdu
2002 : Deux cents dirhams
2003 : Momo mambo

Documentaires
2001 : Femmes en royaume chérifien
2001 : Derrière les portes du hammam

Longs métrages
2005 : Marock
2013 : Rock the Casbah

Scénariste :
2002 : Deux cents dirhams
2003 : Momo mambo
2005 : Marock
2013 : Rock the Casbah

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