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L’autorégulation de Twitter ou Facebook, un danger selon Trump

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Dans une interview accordée lundi à Reuters, le Président américain Donald Trump a jugé qu’il était « très dangereux » que des entreprises comme Twitter ou Facebook autorégulent les contenus diffusés via leurs plateformes.

Ce n’est pas sa première sortie sur ce sujet. Le président américain s’en prend depuis aux géants des réseaux sociaux.
Il les a ainsi accusés samedi de « discriminer les voix républicaines et conservatrices », une prise de position qui intervient alors qu’Apple, YouTube et Facebook ont supprimé cet été des contenus postés par le site Infowars, créé par le théoricien du complot Alex Jones, dont Twitter a suspendu le compte personnel.

« Je ne mentionnerai pas de nom, mais lorsqu’ils débranchent certaines personnes de Twitter ou de Facebook et qu’ils prennent cette décision, c’est vraiment une chose dangereuse, parce que ça pourrait être vous demain », a dit Trump à Reuters.

Déjà la semaine passée, sur Twitter, Trump promet que son gouvernement ne laisserait pas la discrimination des voix républicaine arriver, sans apporter davantage de précisions.

« Ils font taire les opinions de beaucoup de personnes de DROITE alors qu’en même temps ils ne font rien pour les autres. La censure est quelque chose de très dangereux et absolument impossible à surveiller» a-t-il écrit.

Si Donald Trump ne mentionne à aucun moment son nom, cette salve de tweets matinaux intervient après l’offensive lancée la semaine dernière par des géants d’internet contre le conspirationniste américain Alex Jones, privé d’accès aux plateformes Facebook et Spotify notamment.

D’après le site d’information Le Monde, Twitter a également restreint mardi, pour une semaine, le compte de cette tête de proue de l’extrême droite américaine. Il a notamment fondé le site Infowars qui totalise plus de 200 000 visiteurs par jours et plus de 25 millions de pages vues en un mois.

Sa ligne éditoriale : relayer les derniers complots à la mode. M. Jones va même jusqu’à dire que la fusillade de l’école primaire Sandy Hook, où vingt enfants âgés de 6 à 7 ans ont perdu la vie en 2012, a été montée de toutes pièces par le gouvernement, dans le seul but d’interdire la vente d’armes semi-automatiques.

Facebook, qui a suspendu les quatre principales pages de l’Américain, a accusé celles-ci de « glorifier la violence » et « d’utiliser un langage déshumanisant pour décrire des personnes transgenres, musulmanes et immigrées », en infraction avec le règlement interne du réseau social.

 




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