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Le cinéma marocain : de l’émulation au festival de Cannes

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Une jeune génération de cinéastes marocains vient d’émerger au Festival de Cannes où trois d’entre eux ont été primés dans des sections parallèles, une nouvelle vague qui préfigure un renouveau du 7e art au Maroc.

La jeune réalisatrice de 32 ans Asmae El Moudir a obtenu le prix convoité de la mise en scène dans la sélection Un Certain Regard, avec « Kadib Abyad » (« La Mère de Tous les Mensonges »).

C’est à Casablanca également que Kamal Lazraq, 38 ans, a planté le décor de son premier long-métrage: « Les Meutes », prix du jury dans la même sélection Un Certain Regard.

Le film embarque les spectateurs durant une nuit infernale dans les faubourgs de la métropole où un homme et son fils, des marginaux, tentent de faire disparaître un cadavre après un kidnapping qui a mal tourné.

 Zineb Wakrim, une apprentie réalisatrice de 22 ans qui a également reçu avec son court-métrage « Ayyur » (« Lune » en amazigh, la langue berbère) le 3e prix de la Cinef, dédié aux films d’école de cinéma.

Elle y dresse le portrait de deux adolescents atteints de la « maladie des enfants de la lune », pathologie génétique rare dont les victimes ne supportent pas les rayons du soleil.

« Les films marocains projetés à Cannes figurent parmi les meilleurs de l’histoire du cinéma au Maroc », déclare à l’AFP le critique marocain Bilal Marmid qui a couvert la quinzaine cannoise.

Le Maroc cherche à soutenir et valoriser son cinéma, avec un budget annuel d’aides publiques à la production de 60 millions de dirhams (environ 5,5 millions d’euros) depuis 2012.




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