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Vingt mois après avoir déposé Mohamed Bazoum qui n’a toujours pas démissionné, le général Abdourahamane Tiani, chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), est officiellement investi ce mercredi 26 mars 2025 en tant que président de la République du Niger, pour un quinquennat qui ne sera pas obligatoirement conclu par des élections.
Par la promulgation de la « Charte de la refondation », la transition au Niger est désormais ajustable en fonction de la situation sécuritaire et des décisions de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ce texte adopté lors des Assises nationales tenues du 15 au 19 février dernier est doté d’une valeur constitutionnelle et encadre la période de transition et fixe les bases du nouveau régime.
Pour Abdourahamane Tiani, la Charte est « véritablement un pacte politique et social qui prend en compte nos réalités et nos légitimes aspirations d’un nouveau départ pour un Niger souverain et résolument engagé sur le chemin de son développement ».
Dans le cadre de son investiture, le président Tiani a signé deux décrets majeurs : la dissolution des partis politiques et la libération de certains prisonniers civils et militaires illustrant la volonté du régime militaire de remodeler le paysage politique du pays.
