Le Niger a brusquement mis un terme à ses accords de sécurité et de défense avec l’Union européenne. Cette décision, annoncée par le ministre des Affaires étrangères ce lundi 4 décembre, marque un revirement majeur dans la coopération entre Niamey et Bruxelles.
Dans une lettre adressée à la mission de l’UE à Niamey, le gouvernement nigérien a formellement dénoncé l’accord concernant le statut de la Mission politique de sécurité et de défense commune (PSDC) liant l’État du Niger et l’Union européenne. De surcroît, le consentement pour le déploiement de la Mission de partenariat militaire de l’Union européenne (EUMPM), connue sous le nom d’EUCAP Sahel Niger, a été retiré. Cette rupture abrupte signifie la fin des partenariats de sécurité et de défense entre le Niger et l’Union européenne.
Ce revirement intervient curieusement le jour même où un accord de renforcement de la coopération militaire entre le Niger et la Russie a été signé. Cette nouvelle alliance suscite des questionnements quant aux implications et aux changements à venir dans la stratégie de sécurité du Niger.
Cette décision, soudaine et sans préavis, soulève des interrogations quant aux motivations et aux conséquences qui en découleront. Elle témoigne d’un changement de cap notable dans les relations internationales du Niger et pourrait avoir des répercussions importantes sur la dynamique régionale et les équilibres de pouvoir dans la région du Sahel.