Ce n’est pas une surprise si dans une allocution télévisée à l’adresse de la nation sénégalaise ce jeudi, le président Bassirou Diomaye Faye annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale, en vertu de l’article 87 de la Constitution.
La paralysie législative qui dure depuis plusieurs semaines entre un Parlement dominé par l’opposition et le gouvernement a pris fin avec cette décision qui intervient après deux ans de législature, comme le stipulent les règles du Conseil constitutionnel.
Le chef de l’État du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a d’abord accusé la majorité parlementaire de « ramer à contre-courant de la volonté du peuple sénégalais ».
Selon lui, « le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire (…) était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du peuple pour promouvoir le culte du blocage »
C’est une « stratégie bien ridicule » de la part du président Faye afin de « protéger le soldat Sonko », dénonce Seydou Gueye, porte-parole de l’Alliance Pour la République, le parti de l’ex-président Macky Sall, cité par Rfi.
Les Sénégalais sont appelés aux urnes le dimanche 17 novembre 2024 pour des élections législatives anticipées.