Après l’émotion, place aux attentes. Fraîchement élu, Léon XIV va-t-il s’inscrire dans la continué de son prédécesseur et progressiste François, ou sera-t-il un chef d’église conservateur ?
Dans ses premiers mots, Léon XIV appelle l’Église à « construire des ponts ».
Plus enclin à l’analyse, le Wall Street Journal estime qu’en choisissant Robert Prevost, « le conclave semble parier sur son identité mixte, un pape à la fois d’Amérique et du monde, à l’heure où l’Église traverse une période de trouble et de transition ».
Seulement voilà : « c’est un homme du consensus qui a été élu », s’incline le journal italien Repubblica, « les vrais bergogliens (les partisans du pape François) jugeaient Parolin trop prudent, par rapport aux élans réformistes de François ».
En France, le journal Libération souligne également que le nouveau pape a été élu dans la continuité de François.
« Avec Léon XIV », titre le quotidien, « le Vatican change de pape, pas de cap ».
Enfin, le journal catholique la Croix estime « qu’en choisissant Léon XIV, les cardinaux confirment le choix d’une Église ouverte, multiculturelle et missionnaire ».