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Macron rejette les critiques de Trump sur le G7 et le Moyen-Orient, affirmant une relation de « long terme » Emmanuel Macron a sèchement répondu aux critiques de Donald Trump après que ce dernier a mis en doute ses propos concernant le départ américain du G7 et un éventuel cessez-le-feu au Moyen-Orient.
Le président français a qualifié les attaques verbales de Trump de « péripéties » qui ne l’émeuvent pas, invoquant une relation de « long terme » et une bonne connaissance de son homologue américain.
Lundi 16 juin 2025, Macron avait expliqué le départ anticipé de Trump du sommet du G7, tenu au Canada, par « une offre qui a été faite [aux États-Unis] d’une rencontre et d’échange » avec les Iraniens, dans un contexte de cessez-le-feu imminent. Une affirmation rapidement contestée par Donald Trump, qui a rétorqué : « Faux ! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça. » Trump a même ajouté : « Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien. »
Interrogé mardi 17 juin 2025 sur ces déclarations, Macron a balayé les critiques, soulignant que son rôle n’est pas de commenter des propos isolés, mais d’expliquer les actions et les priorités de la France. Il a réaffirmé ses positions claires sur la situation au Proche-Orient : « un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération de tous les otages, la reprise de l’aide humanitaire, la reprise d’un processus politique qui est le seul avenir pour Gaza », ainsi qu’un « cessez-le-feu au plus vite en Iran et une reprise des discussions. »
De son côté, Donald Trump a exprimé son souhait d’une « fin réelle » au conflit entre l’Iran et Israël, rejetant l’idée d’un simple cessez-le-feu et précisant que les États-Unis n’envisageaient pas, « pour le moment », de s’en prendre au guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei.
Alors que les spéculations sur une intervention militaire directe au Moyen-Orient s’intensifient, malgré les affirmations de Washington de maintenir une posture « défensive », Macron a mis en garde contre un changement de régime en Iran qui mènerait au « chaos » et a rappelé le « besoin des États-Unis pour faire revenir tout le monde autour de la table des négociations. »
Ces échanges tendus entre les dirigeants français et américain interviennent alors que l’Iran et Israël ont poursuivi leurs frappes mutuelles mardi 17 juin 2025, faisant des victimes civiles dans les deux pays. Les passes d’armes verbales soulignent de profondes divergences face à cette crise internationale majeure.
