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Mali : l’arrestation de l’imam Sékou Sidibé divise l’opinion

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L’arrestation de l’imam Sékou Sidibé le 24 janvier 2025 a provoqué une vive controverse au Mali. Placé en détention provisoire, il est poursuivi pour incitation à la violence, troubles à l’ordre public et tentative de démoralisation des forces armées.

Tout a commencé avec la diffusion d’une vidéo dans laquelle l’imam tenait des propos jugés provocateurs. Critiquant sévèrement l’armée malienne, il appelait à la désobéissance civile et à la résistance, des déclarations que les autorités considèrent comme une menace à la sécurité nationale.

Un procès sous haute tension

Le procès de Sékou Sidibé, prévu pour le 3 avril 2025, s’annonce sous haute tension. D’un côté, ses partisans dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, estimant que son arrestation relève d’une volonté de museler les voix dissidentes. De l’autre, les autorités justifient leur décision par la nécessité de préserver l’ordre public et de lutter contre les discours déstabilisateurs.

Cette affaire intervient dans un climat politique et social déjà tendu. Le Mali, confronté à l’insécurité croissante et aux mouvements extrémistes, tente de contrôler les discours religieux pour éviter toute montée de tensions.

Un contexte explosif

L’arrestation de l’imam Sékou Sidibé relance le débat sur la liberté d’expression et le rôle de la religion dans la société malienne. Elle coïncide également avec l’annonce du retour d’exil de l’imam Mahmoud Dicko, figure influente du paysage religieux et politique malien. Cette situation pourrait raviver les tensions entre l’État et certaines franges de la société civile.

Dans ce contexte, le procès de Sékou Sidibé sera scruté de près, tant au Mali qu’à l’international. Reste à voir si la justice parviendra à équilibrer sécurité nationale et respect des libertés fondamentales.




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