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TOPSHOT - Faithfulls carry Aboubakar Cissé's coffin out of the mosque after a ceremony at the Grand Mosque of Paris, on May 5, 2025. On April 25, 2025, after initially praying alongside Cisse, a young Malian in his twenties, the suspect stabbed the worshipper dozens of times and then filmed him with a mobile phone while shouting insults against Islam inside the Khadija Mosque in La Grand-Combe, southern France. France's President declared there was no place for religious hate in French society and France's Prime Minister denounced an "Islamophobic" crime. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)

Mali : le corps d’Aboubakar Cissé rapatrié pour un dernier hommage national

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Le corps d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 22 ans tragiquement tué dans une mosquée du sud de la France, a été rapatrié au Mali dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 mai 2025. L’annonce a été faite par le ministère malien des Affaires religieuses via un message publié sur Facebook.

« C’est dans une atmosphère empreinte d’émotion et de recueillement que la dépouille d’Aboubakar Cissé a été accueillie ce matin vers 2h à l’aéroport international Président Modibo-Keïta-Sénou », a indiqué le ministère. La cérémonie de réception s’est tenue en présence de plusieurs autorités, de proches, de membres de la famille ainsi que des ministres des Affaires religieuses et des Maliens de l’extérieur.

Le corps a ensuite été conduit sous escorte vers le domicile familial pour les rites funéraires. Une cérémonie religieuse était prévue dans la matinée.

Aboubakar Cissé a été mortellement poignardé le 25 avril dernier alors qu’il priait dans une mosquée de la région de Nîmes, en France. L’auteur présumé des faits, Olivier Hadzovic, un Français de 20 ans, s’est rendu aux autorités italiennes après trois jours de cavale. Selon la procureure de Nîmes, l’acte a été commis dans un « contexte isolé », motivé par une « pulsion meurtrière obsessionnelle » que le suspect avait exposée sur les réseaux sociaux. L’homme a affirmé aux enquêteurs ne pas avoir agi par haine religieuse, mais avoir attaqué « la première personne croisée sur son chemin », selon son avocat.

« Le pays tout entier s’incline devant la mémoire d’un homme engagé et respecté », a souligné le ministère malien, qui a salué la dignité d’un « fils du pays » emporté dans des circonstances tragiques.




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