Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exhorté les autorités de transition maliennes à revenir sur leur décision de suspendre les activités des partis politiques. Cette demande fait suite à un décret pris après une assise nationale organisée par la junte au pouvoir, visant à réduire le nombre de formations politiques et à rendre leur création plus complexe.
Cette mesure, qui suscite une vive contestation de l’opposition, est perçue comme une atteinte aux libertés politiques. Dans une déclaration officielle, Volker Türk a rappelé que « toute restriction de la participation politique doit être conforme aux obligations internationales du Mali en matière de droits humains ».
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) met en garde contre les lois qui limitent la participation politique, estimant qu’elles pourraient faire taire les voix dissidentes et entraîner de graves conséquences en matière de droits fondamentaux. Il appelle ainsi le président de la transition, Assimi Goïta, à abroger le décret concerné et à garantir le plein exercice des droits politiques au Mali.