Le gouvernement sud-africain s’engage fermement dans une nouvelle tentative pour contrecarrer la vente controversée de 70 objets personnels ayant appartenu au défunt héros anti-apartheid, Nelson Mandela.
Parmi ces biens, on retrouve un ensemble d’appareils auditifs, sa carte d’identité, des présents offerts par des dirigeants mondiaux, ainsi que certaines des emblématiques chemises « Madiba » portées par le premier président démocratiquement élu.
La vente aux enchères, programmée aux États-Unis, est orchestrée par Makaziwe Mandela, la fille aînée de Nelson Mandela.
Cependant, le gouvernement sud-africain maintient sa position selon laquelle ces objets sont la propriété de la nation.
Cette n’est pas la première fois que le gouvernement s’oppose à cette vente aux enchères. Déjà en 2021, lors de l’annonce initiale de la vente, les autorités sud-africaines avaient exprimé leur désaccord.
La vente, qui devait originellement se dérouler en 2022, avait été annulée, déclenchant une bataille juridique qui perdure depuis deux ans.