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« Mimi Plange »: la mode ghanéenne venue de NY au festival N’ZASSA

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N'zassa 5_0A l’occasion de la 2e édition du festival N’Zassa Mode de Treichville, emmené par le designer Ciss Saint Moïse, ITC s’est glissé en backstage pour s’entretenir avec la styliste ghanéenne, Mimi Plange, à quelques heures de son défilé.

Dans l’une des pièces du fraîchement inauguré Hôtel Azalai, les mannequins qui défileront pour le show de Mimi Plange sont sur le qui-vive. Certains ont déjà leurs silhouettes : jupes fuchsia à volants, sweats street-chic en soie fluide et à imprimées floraux, escarpins, robes fourreau couleur ciel à effet matelassé et décolletés profonds, coupes patineuses, tops péplum, lignes minimalistes, détails perlés, à sequins… Quand d’autres doivent encore trouver leur look. La styliste assemble, mixe les matières, superpose les pièces, escortée de son acolyte, Ibrahim.

« Tu ressembles tellement à Maria Borges », lance l’un des photographes à Irie Christiane, mannequin ivoirien de 16 ans, qui n’a, en effet, rien à envier au top angolais. Flanquée d’une micro jupe en chute de perles scintillantes et d’une chemise blanche, on lui ajoutera un bomber crème aux manches incrustées d’écailles pour finir son look.

« On l’a ! », s’enthousiasme Mimi…  Cet effet « peau de sirène » qui émaille les pièces de la collection ici et là, la designeuse née au Ghana et basée à New York, la doit à une technologie italienne baptisée trapunto.

Raconter l’histoire et s’amuser avec la mode

Pour autant, c’est bien l’Afrique qui est à l’honneur à travers ces impressions que l’on retrouve greffées les créations. « Je suis fascinée par ces femmes africaines au visage scarifié, je trouve cela tellement beau. Cette tradition m’inspire, j’y vois des formes géométriques, des lignes… J’ai toujours voulu trouver la technique qui me permettrait de retranscrire cet art dans mes collections », confie la styliste.

Pour le festival N’Zassa, Mimi Plange a choisi de réinterpréter l’allégorie de la poupée Ashanti venue du Ghana, en lui apportant un supplément de fun. Ou quand Marie-Antoinette croise l’African queen des temps modernes.

Exit les codes, les frontières… « On retrouve des zèbres, des ailes de papillons, je revisite les imprimés africains, puise dans la tradition du body painting en l’adaptant sur textile, et j’y mêle des références victoriennes qui renvoient directement à l’époque coloniale au Ghana. Il s’agit aussi de notre histoire, d’où ma volonté de……LIRE LA SUITE

 




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