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Mort supposée de Simone Gbagbo: ses avocats apportent un démenti formel

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Les réseaux sociaux, particulièrement WhatsApp, se sont enflammés ce week-end en Côte d’Ivoire. Depuis samedi, la nouvelle du décès de Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (actuellement jugé par la CPI pour crimes contre l’humanité), s’est répandue comme une traînée de poudre à travers le pays.

Tout est parti de la vidéo d’un cyber-activiste qui annonçait le samedi 10 février le décès de de Simone Gbagbo en détention. Très vite, la nouvelle se propagera dans presque toute la Côte d’Ivoire.

Des informations de la presse locale, les internautes ivoiriens ont distillé une nouvelle, laquelle donnait pour morte dans sa cellule, Mme Gbagbo. « Empoissonnement », « maladie », « pendaison », etc., les populations rivaliseront d’imaginations pour agrémenter leurs assertions. Des raisons, les plus sordides les unes aux autres, seront étalées.

Pour certains, on croit savoir que la « dame de fer » souffrait d’une maladie. Pour d’autres, elle se serait donnée la mort parce que ne supportant plus sa détention.

Les avocats de l’ancienne Première dame du pays vont monter au créneau pour éteindre la confusion. Rien de toute cette agitation sur la toile ne sera vrai.

En fin d’après-midi, Me Rodrigue Dadjé, avocat de Simone Gbagbo, viendra mettre de l’ordre dans l’étable. Non, sa cliente de 68 ans n’est pas morte ! « (…) Des rumeurs font croire au décès de la Première Dame Madame Simone Ehivet Gbagbo. Il n’en est rien car elle est bien vivante et attend vivement de rentrer chez elle libre », écrit le Conseil de M. Gbagbo dans une note rendu publique.« Prière donc d’arrêter de passer de fausses informations sur son décès que certains souhaiteraient pour faciliter leur tâche et leur enlever un adversaire politique de taille (…) », poursuivent-ils.

Jugée pendant près de 10 mois par la Cour d’assises d’Abidjan pour « crimes contre l’humanité », Simone Gbagbo, avait été acquittée fin mars 2017 par la justice ivoirienne. Mais en mars 2010, elle avait déjà été condamnée à 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Assignée à résidence à l’issue de la crise post-électorale puis gardée à l’école de gendarmerie selon de récurrents témoignages, Simone Ehivet Gbagbo a la santé fragile. Le 1er juillet 2016, elle a même fait un malaise au cours de son procès pour crimes contre l’humanité. Le procès a dû être suspendu, le temps qu’elle recouvre la santé. Elle avait été hospitalisée plusieurs jours à la polyclinique Sainte Anne-Marie de Cocody.

A l’époque, ses conseils indexaient les autorités qui auraient laissé leur cliente sans soins pendant de longs mois.




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