L’information est rapportée par l’AFP. A en croire l’agence de presse, quatre ministres, un ancien ministre et le chef du parti de Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État mercredi, ont été arrêtés.
Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), du président déchu, dénonce des « arrestations abusives ».
Dans un communiqué transmis à l’AFP, le PNDS « exige » la « libération immédiate » des ministres arrêtés et « injustement séquestrés », disant craindre que le Niger n’évolue vers « un régime dictatorial et totalitaire ».
A noter que ces interpellations interviennent au moment où la junte a appelé dans un communiqué « tous les ex-ministres et directeurs des institutions à restituer aux différents départements ministériels et directions tous les véhicules de fonction mis à leur disposition », au plus tard lundi 31 juillet 2023 à 12h (11h GMT).
Pour sa part, le président Bazoum est séquestré dans sa résidence par des membres sa garde rapprochée depuis mercredi matin.
Il s’est entretenu au téléphone avec plusieurs chefs d’État et autres personnalités d’États partenaires du Niger, comme la France et les Etats-Unis.