La Cour de justice de la Cédéao a examiné lundi 6 novembre, la requête du président du Niger déchu, Mohamed Bazoum, qui demande sa libération immédiate tout comme de celle de sa famille, mais aussi le retour à l’ordre constitutionnel dans son pays, trois mois après un coup d’État militaire.
C’est par lien vidéo, depuis Dakar, que les quatre avocats de la famille Bazoum ont plaidé leur double requête : la liberté d’aller et venir et la restauration de ses droits politiques.
Demande « irrecevable », plaide l’avocat de l’État du Niger, selon lequel la famille Bazoum n’est pas séquestrée mais « maintenue dans sa maison pour sa sécurité. »
Enfin, l’avocat des autorités putschistes demande à la Cour de justice de la Cédéao de se déclarer incompétente, estimant « qu’elle n’a pas vocation à restaurer l’ordre constitutionnel » dans un pays.
La Cour rendra sa décision le 30 novembre.