Au Niger, les syndicats du secteur éducatif ont engagé un bras de fer avec les autorités de transition. Portant un ensemble de revendications, ils espèrent ainsi interpeller le régime militaire actuellement au pouvoir.
Une grève largement suivie Ce mercredi, les enseignants ont massivement répondu à l’appel à la grève lancé par leurs syndicats. En quittant les salles de classe, ils ont laissé les élèves livrés à eux-mêmes, contraints à leur tour de quitter les établissements. Cette grève, inédite par son ampleur depuis la prise de pouvoir des militaires, doit se poursuivre jusqu’à ce vendredi.
Parmi les principales revendications figurent le recrutement d’enseignants contractuels et le paiement des salaires dus. Autant d’exigences que les grévistes considèrent comme urgentes et légitimes.
Une mobilisation massive mais prudente Les syndicats ont réussi à rassembler des centaines de milliers d’enseignants autour de leur mot d’ordre. Si la mobilisation a été à la fois forte et spontanée, elle suscite aussi une certaine inquiétude. Craignant d’éventuelles représailles, certains enseignants préfèrent garder une posture prudente, limitant leur participation active au mouvement.