Le Niger pleure à nouveau ses soldats. En l’espace de 48 heures, six militaires ont perdu la vie dans des attaques menées par des groupes armés dans la région occidentale du pays.
Ces incidents surviennent dans un contexte d’insécurité croissante au Sahel, illustrant la persistance des tentatives de déstabilisation orchestrées par ces groupes. Malgré ces pertes, les forces de défense et de sécurité nigériennes restent mobilisées pour contrer la menace.
Attaques meurtrières sur l’axe Gothèye-Samira et à Goumki
Le premier assaut s’est produit lundi sur la route reliant Gothèye à Samira. Deux patrouilles militaires ont été visées par des engins explosifs improvisés. L’explosion a tué trois soldats et détruit un véhicule militaire.
Le lendemain, mardi, une embuscade tendue près de Goumki a coûté la vie à trois autres soldats. Pris sous le feu d’hommes armés alors qu’ils regagnaient leur base, les militaires ont opposé une résistance avant d’être submergés.
Riposte et mesures sécuritaires renforcées
En réponse à ces attaques, l’armée nigérienne a lancé des opérations de riposte. À Gountou Yéna, un terroriste a été neutralisé et douze suspects ont été arrêtés. D’importantes quantités de drogue et de médicaments contrefaits ont également été saisies.
Une menace persistante pour la stabilité nationale
Ces événements rappellent l’ampleur des défis sécuritaires auxquels est confronté le Niger. En multipliant les assauts, les groupes armés cherchent à fragiliser l’État et à semer la peur au sein des populations.
Les autorités réitèrent leur engagement à poursuivre les opérations de sécurisation et à renforcer la lutte contre ces menaces pour préserver la stabilité et la paix dans le pays.