Africa Top Success Ils font l'Afrique
Passé l’émerveillement créé par les logiciels d’intelligence artificielle, le côté dangereux de cette trouvaille technologique cause bien de dégâts. La vidéo générée par l’IA de Marine le Pen parlant russe, la fausse image du président français Emmanuel Macron ramassant les poubelles ou encore celle de l’ex-président américain Donald Trump arrêté par la police ont fait scandale.
Alors que des millions d’électeurs aux États-Unis, en Inde, dans l’Union européenne, au Mexique et en Afrique se préparent à aller aux urnes, des fausses informations créées de toutes pièces par l’intelligence artificielle (IA) qui pourraient les influencer.
Cette menace de la désinformation liée à l’intelligence artificielle a fait réagir OpenAI, la société mère de ChatGPT et de DALL-E, son service de création d’images, qui annonce un « nouvel outil pour détecter les images générées par intelligence artificielle » et la mise en place d’un indice en bas des photos crées par l’IA.
« Au début de cette année, nous allons mettre en oeuvre la Coalition pour la provenance et l’authenticité des contenus (Coalition for Content Provenance and Authenticity’s digital credentials) – avec Microsoft, Sony, Adobe, Nikkon et Canon (ndlr) – », explique encore OpenAI en ajoutant que DALL-E 3 contient des « garde-fous » pour empêcher les utilisateurs de générer des images de personnes réelles, notamment de candidats.
