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Kampala a récemment intensifier ses efforts pour combattre l’insurrection de longue date des ADF d’origines ougandais mais, basées en RDC.Les ADF ont tué des milliers de civils au fil des ans.
L’armée ougandaise a déclaré mardi qu’au moins onze militants islamistes avaient été tués dans la nuit lors d’un raid à la frontière dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le raid visait les Forces démocratiques alliées (ADF) , qui ont commencé par un soulèvement dans l’ouest de l’Ouganda au milieu des années 90. Maintenant, il opère en grande partie à partir de l’est de la RDC.
Depuis sa création, le groupe a tué des milliers de civils , et ses dirigeants sont devenus des islamistes plus ardents, déclarant allégeance au groupe « État islamique » en 2019.
L’Ouganda renforce sa force anti-militante
L’opération est intervenue après une attaque lundi soir, selon l’armée ougandaise, lorsque des dizaines de combattants des ADF sont entrés en Ouganda et ont commencé une fusillade avec des soldats stationnés dans le district de Ntoroko.
« Environ 20 à 30 combattants ADF ont traversé la rivière Semliki hier soir… Nos services de renseignement en ont eu vent et ils ont été interceptés », a déclaré le général de brigade Felix Kulayigye, porte-parole de l’armée ougandaise, dans un communiqué.
Selon les médias locaux, ils ont également tiré sur des civils, tuant au moins trois personnes.
Suite à une série d’attentats à la bombe liés aux ADF autour de Kampala à la fin de l’année dernière, l’Ouganda a promis d’intensifier ses opérations militaires contre le groupe. Des centaines de soldats ont été déployés pour travailler en tandem avec leurs homologues de la RDC le long de la frontière, et 1 000 autres soldats ont été engagés dans une force régionale différente visant à mettre fin à des décennies d’instabilité dans l’est du Congo.
Kan Pathy
